Les monuments romains ont nourri l’écriture architecturale des édifices nîmois ultérieurs, par des références stylistiques discrètes ou appuyées.
Nîmes est érigée en modèle et devient un terrain d’expression privilégié pour les architectes.
A partir de la Renaissance, où naît un vif intérêt pour l’Antiquité, érudits et artistes se déplacent de toute l’Europe pour admirer les antiquités nîmoises qui servent de modèle au classicisme architectural.
Des édifices privés inspirés de la Maison Carrée
Château Fadaise XVIIe siècle
Reprise du style des arches de l’Amphithéâtre
Gare de Nîmes XIXe siècle
Depuis les 30 dernières années, la valorisation du passé antique est au cœur du développement de la ville. L’Antiquité est réinterprétée dans des édifices signés de grands architectes qui font écho, par effet miroir, aux Arènes et à la Maison Carrée : le Carré d’Art (Norman Foster) et le musée de la Romanité (Elizabeth de Portzamparc).
Carré d'Art et Maison Carrée
Musée de la Romanité et Amphithéâtre
Il en ressort une grande harmonie architecturale sur l’ensemble du bâti nîmois.